Accompagnement et étude pour la mise en place d’une stratégie de reconstitution et de diversification de l’habitat à l’échelle des agglomérations et des sites inscrits au NPNRU et Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV)

Sollicitée fin 2016 par les CA de Lens-Liévin, Hénin-Carvin et Béthune-Bruay, l’AULA a engagé une étude sur les conditions de diversification de l’habitat dans les sites inscrits au Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) et les Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV) se déclinant en 4 volets complémentaires (finalisation début 2018) :

  • Un diagnostic foncier précis dans ces sites permettant d’identifier les gisements fonciers à vocation habitat potentiellement mobilisables, accompagné d’un recensement exhaustif des équipements, commerces et services présents dans ces quartiers, d’une part, et l’identification du foncier à vocation habitat concurrent, à partir d’une analyse des documents d’urbanisme, sur le reste
  • Un état des lieux des dynamiques résidentielles en cours sur les 3 EPCI afin d’apprécier l’(in)adéquation entre les stratégies affichées dans les Programmes Locaux de l’Habitat et la réalité des dynamiques de marchés ;
  • Une étude des marchés immobiliers et des conditions de diversification résidentielle des sites NPNRU et QPV confiée au cabinet Sémaphores. Cette étude a une visée opérationnelle. Elle a pour objectif, sur la base d’une analyse de la situation de chaque quartier en termes de d’offre de logements, de capacités financières des ménages et d’attractivité résidentielle, de proposer une stratégie de diversification de l’habitat, décrivant de manière précise la nature des opérations à réaliser (coût – volume – public cible) ;
  • Une enquête sociologique auprès de ménages accédants à la propriété en secteur péri-urbain afin d’analyser les logiques qui prévalent dans le choix de localisation résidentielle des ménages inscrits dans un parcours récent d’accession à la propriété (moins de 5 ans). L’objectif était de préciser les motifs qui ont guidé ces ménages dans leur choix résidentiel et d’en mesurer les conséquences sur leur mode de vie (impacts familiaux – économiques – etc.).