Historiquement essentielle au développement des villes, l’eau a peu à peu été cachée et contrôlée, jusqu’à devenir presque invisible, bien que toujours accessible. Cette abondance apparente nous fait oublier sa fragilité, alors même qu’elle est de plus en plus menacée par le changement climatique, la croissance démographique, la pollution et le vieillissement des infrastructures. Avec 1 humain sur 4 vivant déjà en situation de stress hydrique et un déficit mondial de 40 % attendu d’ici 2030, il est plus que jamais temps de redonner à l’eau sa place en ville, comme ressource vitale.

Qualité et quantité de l’eau sont indissociables pour préserver les milieux aquatiques et répondre aux besoins humains (eau potable, activités économiques, loisirs). Pourtant, la pression sur la ressource s’intensifie. Quelle est alors la situation sur le territoire du Pôle Métropolitain de l’Artois ? Et quelles sont les pressions qui s’y exercent ?

L’eau, ressource vitale pour les écosystèmes, la santé humaine et les activités économiques, est soumise à des pressions croissantes. Sur le territoire du Pôle Métropolitain de l’Artois, quelle est la qualité de l’eau et quels enjeux y sont liés ? Cette publication revient sur les éléments clés du cycle de l’eau, les enjeux réglementaires et les pressions locales, avant d’aborder, dans deux volets à venir, la disponibilité de la ressource et les actions à mener pour mieux réintégrer l’eau en ville.

Selon l’ONU, la population urbaine ne cesse de croître, soulevant des enjeux majeurs en matière de logement, transport, énergie, mais aussi de santé publique. Face aux îlots de chaleur urbains et à un besoin croissant de nature en ville, renforcé par la crise du Covid-19, intégrer davantage de végétation apparaît comme une solution clé pour rafraîchir les villes, les rendre plus résilientes et préserver le bien-être des habitants. Mais concrètement, quels sont les bienfaits de la nature en ville et comment lui redonner sa place ?